C’est à la faveur d’une déclaration faite le samedi 8 janvier 2022 devant la presse nationale et internationale que les travailleurs du secteur pétrolier, eau et électricité ont réitéré leur opposition au Pass sanitaire et à la facturation du test PCR.
À ce propos, un préavis de grève avait été déposé sur la table du gouvernement et celles des organisations professionnelles d’employeurs que sont entre autres, la Confédération patronale gabonaise (CPG), l’Union pétrolière gabonaise (UPEGA) et le Groupement des professionnels de l’industrie du pétrole (GPP).
Une démarche qui se sera révélée infructueuse tant les autorités publiques en tête desquelles le chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda, aura brillé par l’indifférence vis-à-vis des partenaires sociaux. Une attitude qui met à nu l’inobservation du dialogue social prôné par le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba.
« C’est ici l’occasion d’interpeller le Premier Ministre sur l’importance du dialogue social pour asseoir la paix sociale. Nous profitons également de l’occasion pour interpeller le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, garant de la constitution et de la paix sociale », a lancé, René Pierre Mbang Evouna.
Poursuivant son propos, le leader syndical a tenu à préciser que « en cas de silence du gouvernement jusqu’à l’expiration de notre préavis de grève, nous annonçons ici et maintenant qu’une grève générale illimitée des travailleurs des secteurs que nous représentons sera déclenchée dès le mardi 11 janvier 2022 ».
Aussi, l’ONEP, le SYNTEE+et SEERPAC, a appelé « tous les travailleurs des secteurs pétrole et activités connexes, de l’eau et de l’électricité du Gabon, vaccinés, par contrainte dans la majorité des cas, et non-vaccinés » à se parer pour mettre en application l’ensemble des consignes en cas de grève pour la défense de « leurs droits et intérêts ».