C’est par la voix de son vice-président Étienne Francky Meba Ondo que le parti REAGIR a tenu à édifier l’opinion sur la saisine introduite par ses soins auprès de la Cour constitutionnelle relative au mandat des membres du bureau du CGE. En effet, tenant compte des dispositions de la loi n°07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République Gabonaise, cette formation politique estime que le mandat du bureau actuel est désormais illégal.
Si selon les dispositions légales, la durée du mandat est de deux ans renouvelables une fois, et que l’actuel bureau avait bénéficié d’un sursis par décision n°0025/CC de la Cour constitutionnelle du 15 juin 2020 conditionnant le déclenchement du processus de renouvellement du bureau par la levée des mesures barrières arrêtées par le Gouvernement pour faire face à la pandémie, la situation semble avoir changé.
« REAGIR précise que toutes les mesures de restriction liées à la pandémie de la Covid-19 ont été levées par le Gouvernement depuis le 11 mars 2022. Ainsi, en lieu et place d’un aval du Conseil des ministres pour l’organisation des élections partielles au cours du mois d’octobre prochain, le Gouvernement aurait dû procéder au « déclenchement du processus de renouvellement du bureau du CGE », indique le communiqué. Constant de ce fait l’illégalité dans laquelle se vautre désormais le bureau de cette entité.