Selon le ministre du Commerce, l’initiative « contribue à la politique de transformation structurelle de l’économie camerounaise telle que prescrite par le président de la République, Son Excellence Paul Biya ». A travers la mise en œuvre du projet, l’on devra assister à une régulation du marché local et à une expansion vers les marchés extérieurs, surtout à la faveur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
La mise en œuvre du projet prévoit intègre le renforcement des capacités des acteurs du secteur agro-industriel, le transfert de compétences et le transfert de technologies. Près de de 500 milliards de F seront investis au titre de la première phase, avec en bout de chaîne des milliers d’emplois directs créés. « C’est un projet qui a déjà vu le jour. Nous allons tout simplement apporter un coup d’accélérateur à la dynamique d’implémentation de ce projet qui est important et vise la professionnalisation de cinq secteurs : l’agriculture, la pisciculture, l’aquaculture, la pêche et l’élevage. C’est un projet d’envergure », a souligné le président de TURCABA, Fabrice Lowe Funiba. Et notre interlocuteur d’ajouter : « GEAIFEC est un de nos membres. Nous avons le devoir de l’accompagner. Nous allons mettre notre réseau turc à contribution pour que l’expertise turque de qualité puisse véritablement apporter son savoir-faire dans le cadre du transfert de compétences et de technologies. Ce qui est intéressant : le projet touche tous les éléments de la chaîne de valeurs, donc de la production à la commercialisation ».
Selon le PDG de GEAIFEC, la convention signée avec TURCABA constitue un bol d’air. « « Le programme GEAIFEC a besoin du gouvernement camerounais et des acteurs qui vont permettre qu’il soit réellement implémenté dans notre pays, dans la sous-région Afrique centrale pourquoi pas dans le monde entier. Le contrat que nous avons signé est la preuve de notre détermination, de notre engagement pour accompagner l’Etat du Cameroun à atteindre l’émergence prônée par le chef de l’Etat depuis quelques années », martèle à grands traits Jacques Etoundi Mbezele.